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Une montée d’abstention au Maroc

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Avec l’ouverture politique de ces dernières années, le Maroc est l’un des premiers pays du Moyen Orient et d’Afrique du Nord à encourager la participation de ces citoyens; Notamment en entreprenant une série de mesures afin d’améliorer les conditions et inciter la population à voter. Or, malgré ces efforts, un taux de participation considérablement bas ainsi qu’une montée flagrante d’abstentionniste à été constaté. Depuis, les dernières élections législatives en 2016, visant à renouveler les 395 sièges de la Chambre des Représentants, l’abstention a été pour certains analystes politiques la grande gagnante de ces élections. Ce manque d’engagement politique alarme les experts qui craignent un record d'abstention lors des élections législatives de 2021.  Même si l’offre politique devient plus influente, cette non-participation s’explique selon certains par une perte de confiance, une méfiance vis-à-vis de la légitimité des institutions existantes. Ces comportements politiques se manifestent davantage chez les jeunes que chez leur aînés, montrant effectivement une certaine défiance ou tout simplement un désintérêt total. Cette indifférence peut éventuellement se justifier par la faible représentation des jeunes, souvent exclus ou ignorés comme potentiels candidats. En effet, la politique est généralement considérée comme exclusivement destinée aux hommes d’un certain âge,  vus comme plus expérimentés. Ainsi, en raison de leur jeune âge, cette nouvelle génération est souvent marginalisée. De surcroît, le peu de contact entre les citoyens, les partis et les candidats, la dégradation de l’image politique (corruption, détournement) sont autant de facteurs qui ne favorisent pas la participation des jeunes. Par ailleurs, il est également remarqué une insatisfaction à l'égard de l’offre politique : des différents partis présentant les mêmes programmes, peu de diversités,  des projets n’étant pas chiffrés et des promesses ne convenant pas aux aspirations de la population marocaine. Aujourd'hui, afin de remédier à ce fléau, un redoublement d’effort se fait. En effet,  plusieurs formations partisanes essayent d’offrir des programmes en adéquation avec les attentes de la jeunesse marocaine. De plus, les trois partis de l’opposition (le PAM, le Parti authenticité et modernité, le PPS, le Parti du progrès et du socialisme et le Parti de l’Istiqlal) avaient proposé de rendre le vote obligatoire. Mesure considérée comme étant le seul recours face au faible taux de participation. 


LYNA MASSAQ 

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