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Vivre dans une Station Spatiale

Depuis toujours, l’homme est curieux. Il veut tout savoir sur le monde qui l’entoure et surtout sur l’espace. Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à l’hygiène de vie  dans l’espace !

Les méthodes employées pour maintenir une hygiène de vie saine,  à bord d’un vaisseau spatial sont très différentes des nôtres. 

Elles ressemblent drôlement à celles utilisées au camping ! L’utilisation des toilettes est certainement l’aspect le plus complexe de l'hygiène personnelle en apesanteur.

Toute vie a besoin d’eau, or vivre dans une station spatiale, c'est un peu comme dans le désert. Il y a très peu d'eau disponible, chaque goutte est précieuse. Aujourd'hui, pour les astronautes, l'eau est vitale pour vivre et travailler à bord de la station spatiale internationale ISS. Pour qu'un homme puisse survivre à un séjour dans l'espace, il existe trois possibilités. Une première possibilité est d'emporter tout le nécessaire à bord du vaisseau spatial et/ou de veiller à un approvisionnement régulier. On peut également utiliser des sources sur place, particulièrement dans le cas de missions vers d'autres corps célestes. Enfin, il est possible de développer des systèmes de recyclage:

Chaque ATV pèse 20 tonnes et transporte 8 tonnes de ravitaillement ainsi que du carburant, des expériences, des cadeaux pour l’équipage et surtout de l'eau. A la fin de leur vie, ils deviennent de gigantesques camions poubelle. Chargés de 6,3 tonnes de déchets, ils sont envoyés dans l’atmosphère pour y brûler. Un ATV a 3 réservoirs d’eau de 280 litres chacun, donc 840 L au total. L’eau est responsable de plus de 90% de la masse totale d’un ATV.

Afin d'assurer une alimentation adaptée, indispensable lors de missions spatiales de longues durées, les spécialistes doivent d'abord étudier les modifications nutritionnelles consécutives aux vols spatiaux et déterminer les besoins nutritifs pour chaque nutriment, sachant que ces besoins sont bien spécifiques, influencés par les nombreuses modifications physiologiques constatées lors des séjours dans l'espace. 

En ce qui concerne le côté psychologique, rester Enfermés dans un espace de quelques mètres cubes, en compagnie d'une poignée de collègues dont il serait impossible de s'éloigner, sans aucune possibilité d'être secourus de l'extérieur, les cosmonautes devraient maintenir un état de vigilance permanent pour les besoins de la mission. Quels individus sauront supporter une telle épreuve ?

Les personnes “fragiles” sont bien évidemment préparer pendant des mois à vivre pendant un certain temps isolé du monde extérieur, avec très peu de communication réelle. 

"Lorsqu’ils reviennent, ils sont fatigués, ils ont des problèmes liés à leur masse musculaire et osseuse. En général, il leur faut entre six mois et un an pour s’en remettre, parfois plus. Il arrive que ces pépins physiques s’accompagnent d’un coup de déprime", souligne la praticienne. Dans le monde du spatial, ce syndrome porte un nom : le "blues de l’espace". "Quand Thomas Pesquet est arrivé à bord de l'ISS, la première chose que je lui ai demandé lors de notre première visioconférence était : 'alors, comment est-ce là-haut ?  Il m'a répondu : c'est encore mieux que je l'imaginais'. A chaque fois, ils me répondent la même chose", s'amuse-t-elle.

Le Français, aujourd'hui âgé de 43 ans, sait qu'il repartira bientôt dans l'espace. En 2024, si tout va bien. 


En conclusion, la vie dans l’espace n’est pas aussi facile que ça en à l’air, mais on espère encore pouvoir un jour voyager entre différentes planètes en un claquement de doigts ! Pour les plus curieux, voici en vidéo une visite complète de la Station Spatiale avec Thomas Pesquet:

Vivre dans une Station Spatiale: Texte

Salma Housni

Vivre dans une Station Spatiale: Texte
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